Porterillos Aconcagua

 A Portrerillos, nous nous retrouvons bloqués pour notre plus grand bonheur, bien que cela soit très égoïste de notre part, puisque la route s’est effondrée. Nous voilà donc arrêtés pour 1 à 3 jours de ce que l’on nous dit près du lac de Portrerillos, ce qui nous permet d’aller un peu tâter du rocher avec Abi, qui décidément grimpe de mieux en mieux, avec de plus en plus d’assurance.

En passant dans cette vallée, à nouveau nous sommes confrontés à ces conditions climatiques qui rendent la vie quotidienne des locaux difficile; Mais on a l’impression qu’une route effondrée n’est pas un problème en soi, ils creusent une petite route parallèle en ripio en 1 journée qui permet de passer la vallée pour rejoindre le Chili.

Alors repos, ballade, guitare, piano...etc : On profite de la vie...


La route est à nouveau accessible au bout de 2 nuit et nous partons donc d’Argentine et a priori n’y reviendrons pas, puisque nous avons décidé de faire l’impasse de Salta dans le Nord . Sur ce passage de frontière dans la vallée menant à la frontière chilienne, nous avons joué avec grands plaisirs aux touristes Japonais. Effectivement, dans cette vallée, une seule route possible avec plusieurs jolis coins à visiter: au total, 4 visites en une journée avec dépose devant le lieu touristique, prises de photos et tout le monde à bord pour le prochain arrêt…Sans oublier prises de photos directement de la casa rodante. On ne fait jamais ça et finalement cette journée nous plait bien comme ça aussi. Il ne faudra tout de même pas que nous en abusions... au risque de devenir obèse, chinois ou camping cariste professionnel...

Au programme de la journée donc, j'ai nommé sur votre droite, vous pouvez observer :
- la visite du museo de fer à Ospallata
- Puente del Inca
- Christo Redentor, notre premier 4000 m en casa rodante
- Aconcagua, plus haut sommet d'Amérique du Sud

Museo del fer à Las Bovedas

Visite de la casa, on est bon aise...

Punta del Inca, formation géologique de 250 millions d'années formée de sédiments marins et continentaux.

les thermes, anciennement dans ce bâtiment ont été fermées pour des raisons de sécurité car le pont menace de s’écrouler à cause de l’accumulation des sédiments…

Petit bivouac au pied du Cerro Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique du Sud à 6962 m. Nous nous situons dans la partie la plus hautes de la Cordillères des Andes. Petite ballade le matin avec vue sur l’Aconcagua mais comme d’habitude, nous sommes un peu frustrés de la ballade proposée qui fait une boucle de quelques km, et ne nous permet pas d’aller très loin. Superbe vue quand même de ce sommet qui domine les deux Amériques.

Les 10 à 15 jours d’ascension ainsi que le petit cementirio Andinista non loin de Punta del Inca, cimetière d’alpinistes n’ayant pas réussi à revenir de leur ascension de l’Aconcagua, nous ont refroidis dans notre désir de pousser la promenade plus loin.

De nombreux fossiles et d’énorme blocs de roches déposés au beau milieu de cette vallée glaciaire permettent à Ben de nous faire à nouveau part de sa science passionnante acquise il me semble durant ces deux années de fac de bio: finalement, on ne sait pas toujours ce que nous réserve la vie et à quoi pouvait servir deux années de fac non validée d’un jeune homme de 18 ans peut-être pas encore assez mature pour choisir sa voie. En tous les cas, nous, il nous passionne avec ses explications.
Passionnante, mais dont je ne pourrais malheureusement pas tout vous raconter…  (mémoire de poisson rouge oblige)

Et quand même, notre premier 4000 mètres avec la casa rodante, sur piste, qui a été bien sympa et nous a mené jusqu'en haut, à petite allure...  pour aller contempler le Christo Redentor (Philo a été un tout petit peu déçu, je crois qu'elle s'attendait à celui du Brésil...)
 A la descente, on nous déconseille quand même de passer par la piste coté chili qui effectivement nous paraît bien sinueuse et abrupte...

 

Notre petite piste qui nous a mené dans nos premières hauteurs.

 

Ben, bien essoufflé, ne se contente pas du Christo et monte jusqu'au sommet... Bah, oui, sinon, ça compte pas.

Et pour finir, nos émerveillements à chaque fois que nous croisons ces caravanes de ravitaillements....