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dimanche 14 février 2016

A l'assaut des Cerros de Valparaiso

« Escaliers ! Aucune ville ne les a répandus, ne les a effeuillés dans son histoire et sur son visage, ne les a dispersés et réunis, comme Valparaiso. Si nous parcourons tous les escaliers de Valparaiso nous aurons fait le tour du monde » ( Pablo Neruda)

Je peux affirmer sans aucun doute que nos enfants et nous-même aimons les grands espaces, les paysages à perte de vue, les lieux  silencieux, et n’apprécions que moyennement le monde, les villes bondées, les embouteillages, …… Alors les villes, à petites doses, nous font plaisir de temps en temps mais il ne faut pas trop en abuser. Nous prenons conscience que ces goûts partagés rendent notre voyage plus facile dans nos choix d’itinéraire, nos envies de découvertes… Nous ne supportons pas les bivouacs bruyants, les stations services nous font carrément horreur et bien que nous ayons beaucoup apprécié Santiago et ce bref retour à la civilisation, il a fallu faire une petite pause avant d’attaquer Valparaiso.





Et à peine entrés dans un parc national entre les deux villes. qui n’a en soit rien d’exceptionnel, et avant  de nous embarquer dans Valparaiso, nous voyons les enfants sortir en trombe, détacher les vélos, se mettre à les réparer, les rafistoler, les mains dans le cambouis, à demander la clefs de 12, de 14 , de 28 peut-être afin de partir en vadrouille avant le diner…Well, well, well, message reçu, il leur faut du grand air…














J’avoue avoir quelque peu insisté pour passer un peu de temps à Valparaiso, lieu qui pour moi représentait tout un monde de littérature latino américaine, sonnait comme la ville mystique par excellence, lieu où nombre de bateaux se sont échoués, lieu où débarquait nombres d’immigrants lors de la ruée vers l’or, lieu mythique et, ville connue aujourd’hui pour son ambiance bohème, baba cool, de musique de rue, de graffitis … J’AIMEEEEE

Alors petite visite virtuelle de Valparaiso en toute modestie puisqu'il faudrait être un vrai artiste pour réussir à faire ressortir toutes ses couleurs, ses bric à bracs, ses peintures, mosaiques... et qu'il s'agit surtout d'une ambiance... difficile à raconter.




Avant de partir de France, j’ai téléchargé tous les romans, livres, nouvelles d’auteurs latino américains que j’ai pu trouver. Depuis septembre donc, j’ai dévoré ou redévoré Isabel Allende , cent ans de solitude de Gabriel García Márquez , Vargas Llosa, Pablo Neruda, et bien d'autres encore.

Et de les relire ici, dans ces pays visités leur fait prendre une toute autre dimension…
Pendant que Ben se dévorait tous les Ken Follet et les Dan Brown avec délectation, Philomène tous les club des cinq, Mathurin tous les tomes de Eragon, chevaliers d'Emeraude ( 1000 pages le premier tome, on ne reconnait plus notre Math depuis qu’il a eu le cadeau de sa marraine d’une liseuse pour son anniversaire avant notre départ!!) et Abi étant bibliophage, je vivais à fond les descriptions splendides de Valparaiso, de Santiago des siècles précédents.
Tout ceci ne retrace pas notre périple et j’en suis désolé, mais… c’est aussi notre réalité, notre quotidien, notre voyage.

Donc revenons à Valparaiso que nous avons commencé par visiter by night, ce que nous avons toujours aimé faire en voyage avec les enfants, d’une part parce qu’il y a moins de monde dans les rues, d’autre part parce que cela donne une ambiance, une atmosphère, des couleurs différentes à  la visite et à la découverte d’une ville.
La ville, attaquée régulièrement par les pirates aux XVII et XVIIIème siècles était devenu un port incontournable sur la route maritime de l’hémisphère sud. Jusqu’à la construction du canal de Panama où ce port autrefois riche et majestueux fut délaissé.

Petit Bivouac au milieu de Valparaiso sur Le cerro Panteo, avec je l'avoue une bien belle vue, MAIS point de sommeil à Valparaiso: fiesta, musique et beuverie jusqu'au bout de la nuit pour les Chiliens...










Valparaiso étant construite sur une quarantaine de cerros, nous nous sommes donc baladés entre les cerros, avons pris les funiculaires pour nous épargner quelques grimpettes, ces fameux  et antiques téléphériques. Beaux, ils sont beaux… Fiables? Nous ne saurions le dire, ils ne donnent pas une confiance absolue dans leur état de délabrement apparant.
Donc prise du  funiculaire Reina Victoria pour arriver sur le Cerro Allegre. Depuis le Cerro Alegre, superbe vue sur la mer , puis remontée vers le Cerro Conceptión,
Quelques heures de marches dans les différents quartiers en flânant, et rencontrant au gré de notre ballade des artistes de rue, des musiciens, des skates borders. Il n’y a pas de doute, il y a de la vie la nuit à Valparaiso. Le décor est parsemé de graffitis dans toute la ville. J'ADOOOORE






Le lendemain, descente sur le port, ballade vers la Plaza Sotomayor, prise du funiculaire Artilleria et le Cerro Artilleria avec le museo naval dont nous n’avons pas tout compris mais nous avons profité des maquettes, expositions des pièces, histoire de Valparaiso, grandeur navale d’un temps.









Voilà, Valparaiso, c'est finito mais avant de repartir vers de nouveaux horizons, petite surprise pas très agréable en rentrant d'une de nos visites. La casa rodante a eu le droit à son premier braquage... pas cool, d'autant plus qu'il/ils, elle/elles... a cassé une fenêtre, le volet, le velux pour  piquer 140 pesos argentins de Philomène, c'est-à-dire14 euros!!! Franchement, pour cette somme, c'était pas la peine de tout nous casser... plus petit sentiment d'insécurité pour les quelques jours suivants. Allez, ça J'AIMEEE PAAAS.

Nous ne saurons jamais ce qui a fait fuir notre voleur en n'emportant que 14 euros: l'alarme de la casa rodante  (qui ne sonnait en tous cas plus quand nous sommes revenus), le bazar ambiant qui aurait pu en décourager plus d'un, les nombreuses et variées icones, images de Jesus, Marie, Joseph et  bien sur des Anges Gardiens que Maty nous a offert avant le départ...






1 commentaire:

  1. dur dur le braquage, mais plus de peur que de mal et quelle beauté Valparaiso! J'aiiiiiiimeuuuh aussi!!!!

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